lundi



Nous voudrions souhaiter un  joyeux temps des fêtes
 à tous nos  ami(e)s.

Que les bénédictions du Seigneur Jésus

vous accompagne à chaque jour.

Que la Nouvelle Année vous apporte
PAIX, JOIE, AMOUR et COMPASSION.

Nous remercions de tout coeur, tous ceux qui de près ou de loin,
nous ont encouragés et soutenue dans notre travail pour
 l'Orphelinat Joie De Vivre.

Merci, Merci, Merci

Avec toute notre amour.

Sylvie et Angèle



mardi

Septembre 2012


Bonjour à tous,

Ça me fait plaisir de vous écrire et vous raconter quelqu’une des aventures qui se passe dans notre vie en Haïti. Une journée peut être remplie de joie et de facilités et une autre de peine et de complications. Chaque jour est un jour différent. Je suis heureuse de vivre cette vie, où je peux donner un sens à ma vie en permettant à de jeunes enfants de survivre et avoir un avenir.

Départ de la première orphelinat.
On a dû sortir l'armoire par la fenêtre du deuxième
Citerne pour l'eau
Je tiens à vous raconter l’histoire de notre déménagement. Quand nous sommes arrivés à notre nouvelle maison, et bien elle n’était pas prête à nous recevoir. Dans le bâtiment adjacent servant pour l’orphelinat, il y a 3 chambres pour les enfants et le peintre commençait à peindre la deuxième et dans la maison principale, seulement 2 chambres étaient peintes. Encore beaucoup d’employés étaient à l’ouvrage. Nous avons dû entasser toutes les choses des enfants dans une des chambres, sans briser le mur fraichement peint, et toutes mes choses, les choses d’Angèle et les choses de la cuisine dans l’autre chambre. Tout devait être sous clé, vu la présence d’ouvriers dans la maison. Le puits pour l’eau n’était pas fonctionnel, le propriétaire avait installé une petite citerne qu’il venait remplir chaque matin. Le courant n’était pas branché au poteau d’électricité, donc pas moyen de faire fonctionner le frigo. Quand nous voulions prendre une douche, l’eau coulait dans la douche mais aussi par un autre tuyau que le plombier avait oublié de boucher et qui se vidait sur le plancher. Je vous avoue que j’étais un peu découragé et que j’ai un peu chicané les ouvriers sur place car personne ne travaillait et ne se dépêchait à finir.
Premier camion pour déménager


Deuxième camion pour déménager





Quatrième camion pour déménager
Pas de photo du troisième
                                                                        J’étais allé plusieurs fois dans la semaine précédant notre déménagement et j’avais remarqué la même chose, mais le propriétaire me réconfortait en me disant que ce serait prêt, qu’il prendrait plus d’ouvrier, blablabla. Mais nous sommes quand même déménagés, on a mangé en bric à brac (sur le pouce) pour souper, on a allumé des chandelles (qu’on a cherché très longtemps dans les boites) et on s’est préparé pour aller dormir.

Le lendemain, on a suivi une coutume haïtienne pour le diner. Quand les haïtiens arrivent dans une nouvelle demeure, ils achètent une poule vivante, la tue et la fond cuire. Moi je n’étais pas volontaire pour tuer cette pauvre bête, c’est Wadline, la cuisinière qui l’a fait sans aucune hésitation. C’était un super diner, tout le monde était tellement joyeux.


                                                                       

Après le jour du déménagement, j’avais 9 jours pour tout organiser avant mon départ pour un mois et demi au Québec. On a retroussé nos manches et on a travaillé fort.

On a commencé à construire un toit en avant des chambres des enfants, 14 pieds par 31 pieds, pour qu’ils aient plus d’ombre et pour y faire la cuisine et salle à manger. On l’a bâtit avec du bois et des tôles qu’on avait récupérés à l’autre maison par des ajouts qu’on y avait faits. Quatre de mes amis haïtiens sont venus m’aider et tout c’est assez bien passé. Ne venez pas vérifier avec un niveau, car je l’ai fait et c’est croche, je sais. Ce n’est pas aussi, une construction des plus solides, mais en pensant qu’il n’y aura pas de neige sur le toit, c’est rassurant. J’ai dû partir avant la fin pour le Québec, mais heureusement, mes amis haïtiens l’ont terminé pendant mon absence.

Même le petit Vérone voulait aider




















Pendant ma présence au Québec, j’avais beaucoup de choses à régler. La première semaine nous avons vendu notre maison pour le premier Août. Ça faisait 3 ans que avions des locataires dans notre maison avec toutes nos choses personnelles à l’intérieure (meubles, vaisselle, draps, serviettes, etc.). Nous devions alors  vider la maison pour le futur propriétaire. Donc, j’ai fait une grosse vente de garage. C’était super, beaucoup
de gens sont venus. Tout l’argent qui était amassé était pour les besoins de l’orphelinat.



 

Comme vous le savez, à l’orphelinat, on n’a pas de voiture, seulement ma petite moto. Je dois faire toutes les courses et allez aux rendez-vous à l’hôpital avec cette moto. Donc grâce à la vente de garage et la vente de la maison, j’ai acheté 2 véhicules pour envoyé par container en Haïti. J’ai acheté une camionnette 7 passagers pour les enfants et un petit véhicule utilitaire 4x4 que j’aimerais vendre en Haïti pour aider à payer les douanes. Les véhicules usagés se vendent très chères en Haïti et ne sont jamais en bonne condition à cause du mauvais état des routes.


 

En plus, si vous voulez bien priez pour ce projet, lors de ma vente de garage, une vendeuse de produits  Avon m’a offert de faire un projet de levée de fond pour nos enfants. Je l’ai rencontré avec sa gérante, et je crois que c’est un projet formidable. Dieu commence à ouvrir les écluses des cieux et déverse ses bénédictions sur l’orphelinat. Nous devons seulement avoir confiance en Lui.

Depuis mon retour en Haïti le 8 Août, l’hôpital nous a envoyé 2 nouveaux enfants orphelins atteint du sida aussi qui avaient besoins d’un endroit stable capable de bien administrer leur médication. Il y a Claudia qui a 12 ans et Offré qui a 8 ans. Ils ont l’air tellement heureux d’habiter avec nous. Quand il me regarde, je vois leurs yeux, leur façon de me regarder me dit Merci, vous m’avez sauvé. Ils ne le disent pas vocalement, mais leurs visages le dit. Ils ont dû tellement souffrir. C’est des gens très très pauvres qui prenaient soin d’eux. Cette semaine, je devrais recevoir un cas que l’hôpital dit urgent, car il y a de l’abus sexuel. Une petite fille de 7 ans. Je dis Merci Seigneur de nous permette de pouvoir aider ces enfants.

Cette semaine, moi  et 3 amis haïtiens, on a rebâtit les balançoires qu’un groupe de québécois de l’église Le Semeur de La Prairie, avait fabriquées pour les enfants de l’orphelinat Joie De Vivre. Ça nous a pris la journée pour refaire ce qui était pour nous un vrai casse-tête, remettre tous les morceaux  à la bonne place et que ce soit très solide. Mais on a réussi. Les étaient tellement heureux. À 2 reprises, j’ai dû les éloigner des balançoires tellement ils criaient. Ils ne contenaient pas leur joie. C’est vraiment touchant de pouvoir participer à ces moments particuliers.

Angèle revient à l’orphelinat le 13 octobre, après 5 mois de travail au Canada pour aider monétairement l’orphelinat. Merci Angèle pour ton dévouement. Je sais que Dieu te bénira pour tout ça.

Ma mère aussi est arrivée depuis le 5 septembre. Elle passera 1 mois avec nous. Ça me fait tellement du bien de l’avoir avec moi en Haïti et qu’elle puisse voir de ses yeux le travail que nous faisons pour ces petits. Elle n’est jamais venue encore à l’orphelinat. Son soutient morale aussi m’est très précieux. Après 3 mois et demi à m’occuper toute seule de l’orphelinat, sa présence est très appréciée.

Je tiens aussi à remercier ceux qui se sont inscrit comme ‘’Donneurs d’espoir’’. Nous apprécions votre geste. Que Dieu vous bénisse grandement en retour. Je prie que d’autres encore soit touchés par ce projet et décide de s’y inscrire. Le besoin est grand et vous avez le pouvoir de nous aider.  

N’oubliez pas aussi que vous pouvez réserver une chambre chez nous, venir passer du temps avec nous et visiter ce pays qui est si différent du vôtre. Hébergement et 3 repas par jour, 50$ US par personne/par jour. Vous voulez connaître une autre culture, une autre façon de vivre, c’est l’occasion.

Bien sincèrement,

Sylvie et Angèle


           Hello everyone,





It is once again a pleasure to write you and share with you some of the adventures we are living here in Haiti. One day can be filled with joy and easiness while the following one can bestow sadness and complications. Every day is different. Living this kind of life thrills me, where I can give my life its own orientation while helping young children have a decent chance of survival with the hope of a bright future.


I really want to tell you the story behind our move. Upon arriving at our new house, it was not ready to receive us. In the adjacent building, which will be turned into an orphanage, are three bedrooms for the children. The painter was only beginning to work on the second room while in the main house, only two rooms had been painted. Quite a few workers were still on the job. We had to pile all of the children's belongings in one room without touching or scratching the freshly-painted walls while all my personal items, Angele's belongings and kitchenware were stored in the other room. Everything had to be kept under lock and key since workers were on the premises. The water well was not in working condition; the owner had a small cistern installed which he filled with water every morning. No power was available since electricity had not been relayed from outside, preventing us from using our fridge. Whenever we wanted to take a shower, water did flow inside the stall but it also made its way through a second hose that the plumber had forgotten to seal off and who emptied itself on the floor. I must confess that I was somewhat discouraged and that I did scold the workers still on the premises since no one was working nor was in any rush to get the job completed.


I had visited the premises a few times prior to moving there and I had noticed the same thing. However, the proprietor had comforted me, assuring me that everything would be ready, even agreeing to hire additional workers should the need arise, but that was all talk. We did however still proceed with the move, being forced to eat our supper the best we could, lighting our candles (that were finally located in one of our numerous boxes after a long search), and prepared to spend the night.


The following day, we maintained an Haitian tradition before having dinner. When Haitians occupy a new dwelling, they purchase a live hen, kill it and cook it. I did not volunteer to kill this innocent farm animal; however, Wadline, our cook, accomplished this ritual without any hesitation. It turned out to be a delicious meal, keeping every participant in a joyous mood.


After moving day, I had a total of nine additional days in which to organize everything before leaving for Quebec for a month and a half stay. We pulled our shirt sleeves up and worked very hard.


We began building a 14 x 31 foot roof in front of the children's rooms, in order to shield them more adequately from the sun, also giving us an opportunity to use this space as a kitchen and dining room facility. We built it from pieces of wood and metal sheets we had gathered from the previous house after having added to it. Four Haitian friends were on hand to help me set it up and everything went well. Now, do not come here with a level to check it out because having built it myself with the help of others, I know that it is somewhat crooked ! It may not be the strongest structure the world has ever known, but it is reassuring to know that no snow will ever settle on top of it. I had to leave for Quebec before its completion but my Haitian friends finished it while I was away.


During my stay in Quebec, I had a lot of things to finalize. During the first week, we sold our house for August 1. During the three previous years, we had leased it with all our personal belongings still inside (furniture, kitchen utensils, bed sheets, towels, etc). We had to empty everything for the new owner so I organized a gigantic garage sale. It was super and many folks came. All the money raised from the sale was set aside to meet the needs of the orphanage.


As you know by now, we did not have a vehicle at the orphanage, my little motorcycle being our only means of transportation. I used it to go shopping and for the numerous trips to the hospital. However, thanks to the sale of the house and the garage sale following it, I was able to purchase two vehicles which will be shipped to Haiti by container. I bought a 7-passenger van for the children and a little 4x4 utility vehicle I would like to sell in Haiti in order to cover Customs costs. Used vehicles sell at top prices in Haiti but they are never in good working order due to the terrible road conditions.


On top of that, should you wish to pray for this other project, during my garage sale, an Avon products representative offered to set up a fund-raising effort for the children. I met with her supervisor and I believe it to be a worthwhile project. God is beginning to open the floodgates of heaven and pouring his blessings on this orphanage. All we need is to put our trust in Him.


Since returning to Haiti on August the 8th, the hospital sent us two new young orphans with the AIDS virus in need of a reliable place where their medication could be adequately administered. They are Claudia, age 12, and Offré, age 8. They seem so happy just living here with us. When they look at me, I notice the way their eyes convey a “thank-you-for-rescuing-me” message. They do not vocalize this “thank you” but their eyes say it all. They must have really suffered. Extremely poor people were caring for them prior to their coming to us. This week I expect to take in one of these cases the hospital considers as being “urgent”, since sexual abuse is involved towards a seven-year-old girl. All I can say is “thank you, Lord, for allowing us to offer help to these children”.


This week, three Haitian friends and I re-built the swings a group of Quebecers from “Le Semeur” church in Laprairie had fabricated for the children living here at the Joie de vivre orphanage. It took us an entire day to re-install what turned out to be a real puzzle, putting every piece back in its proper place so that it would be sturdy and safe. We succeeded ! The children were overcome with joy. Twice I had to refrain them from using the swings since they were yelling so much ! They were not able to contain their joy. It is really meaningful just being able to partake in these particularly blessed moments.


Angele is returning to the orphanage on October 13 after having worked five months in Canada in order to help us financially. Thank you Angele for your involvement; I rest assured that God will bless you for all that you do.


Mom is here since September 5. She will stay an entire month with us. It really thrills me to have her here with me in Haiti, allowing her to see first-hand the work we are accomplishing with the children. This is her first visit to the orphanage. Her moral support means a great deal to me. After three and a half months during which I alone took care of the orphanage, her presence is deeply appreciated.


I also wish to thank every one who enlisted to become a “Giver of Hope”. We cherish your involvement. May God richly bless you in return. My prayer is that others may also be touched by this project and decide to get involved. The needs are tremendous but you are able to help.


Do not forget that we would welcome you here should you wish to spend time with us, to rent a room, visit with us while discovering a country entirely different from yours. Lodging plus three meals a day amounts to $50.00 U.S. per person, per day. Should you desire to learn a new culture, to see a different way of life – that is your chance...


Very sincerely yours,


Angele and Sylvie

















 

mercredi

Août 2012





Bonjour chers amis,
Je voudrais vous parler d’un nouveau projet que nous allons commencer pour aider l’Orphelinat que nous avons nommé Orphelinat Joie De Vivre, OJDV. Le plus gros problème de l’orphelinat est son côté financier. Nous y mettons tout ce qui nous est possible, mais ce n’est pas suffisant. Angèle a même travaillée pendant 4 mois au Québec et a envoyé tout son salaire pour nourrir les enfants, mais son cœur veut retourner travailler avec les enfants haïtiens et nous avons aussi besoin d’elle à l’orphelinat, alors le 5 septembre elle reviendra en Haïti auprès des enfants. Alors le projet que nous lançons est de trouver des "Donneurs d’espoir"pour chacun de nos orphelins. Le donneur choisira un des enfants et donnera 50 dollars par mois pour nous aider à donner une vie, un espoir à ce petit. Ça équivaut à seulement 12.50$ par semaine, et ça fera toute une différence pour cet enfant. Nous avons dû dire à l’hôpital que nous ne prendrions pas d’autre enfant pour un temps indéterminé, faute de budget. Je suis tellement triste de laisser des enfants dans le besoin faute d’argent. Nous avons la place, le personnel, mais pas de quoi les nourrir. Je vous en pris, réfléchissez y et aidez les. Seulement 50$ par mois, ce n’est rien pour beaucoup d’entre vous.
Joignez-vous à nous dans ce projet. Parlez-en à votre entourage, vos amis, vos voisins, vos collègues de travail, vos patrons, etc. Soyez assuré que la somme que vous investirez sera donnée à 100% pour les besoins de cette enfant orphelin. Rien n’est gardé pour l’administration comme le feraient les organisations en général. Nous travaillons bénévolement pour l’OJDV, seul le toit et la nourriture nous est fournie.
Aussi, j’ai une bonne nouvelle pour vous, c’est que pendant ma présence au Québec, je me suis associée avec une organisation appelée "Fondation Un Pas de Plus". Ils ne me soutiendront pas financièrement, mais nous permettrons de donner des reçus d’impôt à tous nos donateurs.
Notre vision pour l’OJDV ne s’arrête pas seulement à héberger, nourrir, éduquer et soigner des enfants sidéens, nous voudrions aussi leurs ouvrir une école sur le terrain même de l’orphelinat. Ces enfants ont une maladie qui est très mal jugée par le peuple haïtien (faute d’information), et il viendra un jour où il nous sera impossible de les inscrire à des écoles publiques. Pour le moment, le secret de leur maladie est bien gardé.
Encore une fois, je voudrais vous expliquer qu’un enfant atteint du sida prenant ses médicaments tous les jours, pourra jouir d’une longue vie en santé, pouvant devenir docteur, infirmière, avocat et bien d’autres encore. La seule manière de contracter la maladie est : le contact de leur sang avec notre sang, les relations sexuelles et le lait maternel, rien d’autre. Nous pouvons les toucher, les embrasser, partager le même verre sans contracter la maladie.
Ces enfants nous tiennent beaucoup à cœur. Aidez nous à leur offrir une vie pleine d’espoir. Inscrivez-vous comme "Donneur d’espoir".Choisissez un enfant et voyez les progrès qu’il fait pendant sa croissance.
Voici la photo de chacun de ces enfants, investissez sur une de ces vie, donnez de l’espoir


Vérone 7 ans
Marie-Djounie 4 ans
Jésula 15 mois
Élicia 9 ans
Sherlanda 7 ans
Jean-Eddie 3 ans
Claudia 12 ans
Anchella 9 ans

Offré 8 ans
Fabienne 14 ans
Winchel 20 mois

Joignons nos efforts ensemble pour ce projet.



Amicalement,



Sylvie et Angèle




Hello dear friends,


I would like to tell you about a new project we will begin in order to help the orphanage which we have named “Orphelinat Joie de Vivre (OJDV) – The Joy of Living Orphanage). The biggest challenge the orphanage faces is financial. We are putting all our possible resources together, but it remains insufficient. Angèle even worked four months in Québec, sending her entire salary in order to feed the children, but in her heart remains a desire to continue working with the Haitian children and we need her presence here at the orphanage, so as of September 5, she is returning here in Haiti to be with the children. The goal of the project we are launching is to recruit what we call “Donneurs d'espoir” (Givers of Hope) for every one of our children. The donor will select one of the children and agree to donate $50.00 a month in order to help give this child a life, a hope. This amount comes to $12.50 a week and will make a huge difference in the life of this particular child. We found it necessary to advise the hospital that for an undetermined time, we will no longer be able to take in any other child due to budget restraints. It saddens me to have to leave a child in need due to financial difficulties. We have the building, the personnel but we are unable to feed the children. I am asking you to consider becoming a donor for their sakes. Fifty dollars a month is not a lot for many among you.


Please join us in this project. Talk about it in your entourage, to your friends, your neighbours, your co-workers, even your supervisors, etc. Be assured that 100% of your gift will be completely invested towards the needs of the orphaned child. Nothing will be set aside for administrative expenses as other organizations generally do. We who work at OJDV do so as volunteers; only the roof and the food is provided us.


I also have good news to share with you. During my recent stay in Québec, I became affiliated with the “Fondation un pas de plus”(One More Step Foundation). They are unable to support me financially, however, they will issue income tax receipts to all our donors.


Our vision for OJDV does not limit itself in caring for a child ( his/her lodging, nourishment, education and health care for someone with AIDS), but we would like to open a school for them right here on the orphanage's premises. These children have an illness that is extremely misjudged by the Haitian people due to inadequate knowledge. The day will come when it shall be impossible for them to be enrolled in the public school system. For the time being, their condition is a well-kept secret.


Once again, may I explain to you that a child with the AIDS-virus who take his daily dose of medicine will be able to enjoy a long life and even become a doctor, a nurse, a lawyer and whatever else. The only means through which one can become infected are : their blood coming in contact with ours, sexual relations and maternal milk, that's all. We are able to touch them, embrace them, even drink from the same glass without being infected by that disease.


These children mean a lot to us. Help us offer them a life full of hope. Become a “Donor of Hope” today. Choose a child and see for yourself his/her development during his/her growing-up years,


Here are the photos of each child. Invest in one young life – give hope.


Let's join our efforts to see this project come to fruition.


             Sylvie et Angèle




mardi

Juin 2012


Bonjour,

Beaucoup de choses déjà s’est passé depuis ma dernière lettre de nouvelle. Vous savez, quand vous travaillez avec Dieu, le diable essaie toujours de vous décourager. Il connait nos points faibles et il va les attaquer. Mais au lieu de se décourager, de regarder seulement aux problèmes, il faut regarder à Dieu seulement. Il nous donne toujours la force nécessaire pour traverser toutes nos épreuves. Nous lui disons que nous lui faisons confiance et, aussitôt qu’il y a un problème, nous paniquons. Ça, ce n’est pas la confiance en Dieu. Dieu mettra notre confiance en Lui à l’épreuve. Montrons lui que ce n’est pas des paroles en l’air quand nous disons que nous lui faisons confiance pour toutes choses.


Confie ta vie au Seigneur,
aie confiance en lui
et il agira.

Psaume 37.5    



Il y a de ça 3 semaines, nous avons passé une semaine très difficile à l’orphelinat. Nous avions pris un nouveau petit garçon de 2 ans 4 mois sous notre aile. Il était atteint du sida et de mal nutrition. Le père a beaucoup hésité à nous le confier, car il l’aimait beaucoup, il avait peine à s’en séparer. Mais c’est par amour justement, pour aider son enfant qu’il nous l’a confié. Il est arrivé le Lundi à 3h30 PM et le mardi matin à 6 hre AM, il était décédé. Il avait eu une grosse diarrhée dans la soirée et vers 2 hre du matin encore et il avait vomi aussi et le matin il ne s’est pas réveiller. Les médecins pensent qu’il a eu le choléra, parce que sa sœur de 13 mois a eu de grosse diarrhée aussi 2 jours après. Mais ce n’est pas certain, aucun test n’a été fait. Déjà ce petit garçon, nommé Israël, était affaibli par le sida et sa mal nutrition, donc il n’était pas assez fort pour faire face à cette grosse diarrhée et a vite été déshydraté. C’était la consternation chez nous. Tous les enfants pleuraient. Je n’avais jamais vu la mort de si près. J’ai tenu le bébé mort dans mes bras pendant le 30 minutes de trajet pour l’hôpital. Merci à mon amie Louise Lafond, qui est missionnaire elle aussi en Haïti, qui m’a accompagné à travers toute cette situation. Elle fût un soutien extraordinaire.

Quand nous sommes arrivés à l’hôpital, ils nous ont dirigé vers l’urgence qui déjà à 6h30 du matin était rempli à pleine capacité de gens malades. L’infirmière nous demande ce qu’a l’enfant et je lui réponds qu’il est décédé et là, sans aucune délicatesse, elle crie à une autre infirmière que l’enfant qui est là est mort et devant toute la salle d’attente aussi. Je n’en revenais tout simplement pas. Je lui ai demandé si elle voyait souvent des bébés mourir et elle a dit ‘’oh oui’’ et j’ai ajouté que moi c’était la première fois et que je trouvais cela vraiment très difficile.  Là, j’ai pu voir un peu de compassion dans son visage. Ensuite, j’ai dû remplir l’acte de décès et attendre pendant au moins 30 minutes avec, toujours, le bébé mort dans mes bras ou dans les bras de Louise.

En entendant la nouvelle, le père était anéanti. Il n’arrêtait pas de dire qu’il allait en mourir. C’est un homme, comme j’en ai rarement vu en Haïti, qui est très proche des ces enfants. Je lui disais qu’il devait essayer d’être fort et courageux pour aider son autre enfant, une fille de 13 mois.

Le corbillard transportant les tombes

Le papa couvrant le corps nu de son fils mort avec sa chemise













L’enterrement était prévu pour 9 jours plus tard. C’est l’hôpital qui s’occupait de tout et sans frais. Mais ils ne nous ont pas beaucoup donné de détails. On devait fournir des vêtements pour le petit, mais personne ne nous l’avait dit, donc Israël était tout nu dans la tombe. Nous ne savions pas non plus que la tombe était en carton. Ils nous ont dit d’arriver à partir de 7 hre am pour le service, mais finalement le service était à 6 hre am. Essayez de comprendre! Vers 10hre, le corbillard (taptap que vous voyez sur la photo) est arrivé et on l’a suivi avec ma moto et une moto-taxis, jusqu’au cimetière. Et là, il y a eu une chose qui m’a beaucoup touchée, avant qu’il mettre la petite tombe dans le caveau, le père a décidé d’enlever sa chemise et d’en couvrir le corps nu de son fils. C’était très émouvant.



Je pensais que le père du petit serait fâché contre nous, vu qu’Israël était mort chez nous, mais non, il a insisté, quelques jours avant l’enterrement pour que nous l’aidions à prendre soin de sa petite. Donc 4 jours avant l’enterrement de son fils, le père nous a confié sa petite de 13 mois, Jésula. Le père avait vraiment peur pour sa petite. Il n’a aucun revenu et personne pour l’aider autour de lui. Maintenant, après seulement quelques semaines, elle est en forme. Elle souffrait de malnutrition, mais maintenant elle va aller de mieux en mieux. Elle est vraiment très jolie.







J’ai aussi dû engager une autre dame pour aider Maryse le soir et pendant la nuit. Si Maryse doit de toute urgence aller à l’hôpital avec un petit, il doit y avoir quelqu’un d’autre sur place. C’est une jeune dame, Rachel, de 26 ans qui a un enfant qui a des problèmes cérébraux comme Jean-Eddie. Il s’appelle Winchel et a 1 an 5 mois. Donc, nous avons décidé de l’ajouter à la liste des 8 enfants habitants déjà à l’orphelinat et qui ont besoin d’aide. En juin nous devrions encore augmenter de 3 enfants de 8 et 10 ans. Ils doivent terminer leur année scolaire avant. Donc là, nous aurons la douzaine. Nous devrons rester à cette nombre là pour un moment, le temps que notre côté financier s’améliore.





Marie-Djounie, Louise et Vérone
Il y a 2 semaines, Louise Lafond nous a fait un beau cadeau, elle nous a emmenés à la plage. Les enfants de l’orphelinat n’étaient jamais allés se baigner dans la mer. Ils n’arrêtaient pas de parler de l’eau qui était salée. Ils étaient tellement surpris. C’était tellement beau de les voir s’amuser dans l’eau. C’est un souvenir mémorable pour eux et pour moi aussi.












Samedi prochain, nous déménageons. Tout le monde ,ici, est très excité. Dans ma prochaine lettre, je vous donnerai plus de détails sur cette journée.

J’aimerais tellement que vous puissiez tous venir visiter l’orphelinat et voir la joie qu’il y a dans le visage de ces enfants. Ils sont en formes, heureux et épanouis. Nous avons vraiment de très bons enfants.


La douche était devenue une piscine

En Haïti, on dit que les enfants haïtiens n’obéissent qu’avec le bâton ou la ceinture, mais pas chez nous. Nous fonctionnons avec des punitions et beaucoup d’explication et les enfants obéissent très bien, pourtant ils sont haïtiens. Disons, aussi, que nous prions beaucoup pour eux, c’est une grosse différence.

Pour ceux qui le peuvent, prenez une semaine de congé, venez nous visiter, habiter chez nous. Venez visiter Haïti, ça pourrait changer votre vie. Écrivez-nous à asam.ministries@hotmail.com  et réservez votre place. Nous vous attendons avec impatience.

Merci à tous ceux nous supportent, autant dans la prière, les encouragements, que dans le côté monétaire. Rien de tout cela n’est possible sans vous. Merci à tous ceux qui ont le bien-être de ces enfants à cœur.

Avec toute notre affection,


Sylvie et Angèle


Hello everyone,



A lot of things have already happened since my last newsletter. As you well know, whenever you are involved in God's work, the devil always tries to discourage you. He knows our weak points and will attack us in those areas. But instead of being discouraged and looking only at the problems as they arise, you must only look up to God. He always empowers us with strength to overcome each trial. We tell Him that we trust Him, yet, as soon as a problem does arise, we tend to panic. That is not what trusting in the Lord means. God will put to test the confidence that we say we have in Him. Let us prove to Him that we do not speak idle words when we indeed say that we put our trust in Him.



Three weeks ago, we went through a terrible ordeal at the orphanage. We had taken in a new 2 year 4 months old little boy with the AIDS virus and sick due to malnutrition. His father truly hesitated before bringing him to us, since his son meant a lot to him and could not live with the thought of being separated from him. But his love for his son, his desire to help him, is what prompted the father to bring him to us. He arrived at 3:30 on a Monday afternoon and at 6 a.m. the following morning, the little boy was deceased. The night of his arrival, he had had a major diarrhea and once again at two in the morning, and had vomited, and had not awakened in the morning. The doctors believe he had contacted cholera because his 13 -month old sister also had a major diarrhea two days later. However, this remains uncertain as no tests were taken. Already, this little boy, named Israel, was weak due to the AIDS virus and malnutrition and was not strong enough to overcome this new sickness and so he quickly dehydrated. Everyone was dismayed at our place; every child was crying. Never before had I witnessed death so close. I held the dead corpse in my arms for about thirty minutes, the time it took to reach the hospital. I am grateful to my friend Louise Lafond, who also does missionary work in Haiti, who accompanied me during this difficult time. She proved to be extremely comforting towards me.



Once at the hospital, they immediately ushered us to the emergency ward which, by six thirty a.m. Was already full of sick people. The nurse asks me what is wrong with the child and upon hearing me tell her that the child is deceased, without any consideration whatsoever, screams at another nurse that the child is dead, not sensitive to the fact that everyone in the waiting room could hear. I simply could not believe it. I asked her if she often saw babies die and she said “Oh, yes !” I told her that it was a first-time experience for me and that it had traumatized me. Only then did I see a bit of compassion in her eyes. I then had to fill out the death certificate and wait another thirty minutes with either Louise or I holding the little dead corpse in our arms.



Upon hearing the news, the father was devastated. He did not stop repeating that this would be the death of him. He was a man, like I have rarely seen in Haiti, who was close to his children. I told him that he should try to be strong and courageous in order to help his other child, his 13-month daughter. The burial was scheduled to be held nine days later. The hospital took care of all the details, without charge. However, they did not release much detail. We had to furnish clothing for the child but since no one had told us beforehand, Israel was laid to rest, naked in his coffin. We also ignored the fact that the coffin was made of cardboard. They also told us to be on hand at seven in the morning for the funeral service but it was held at six. Go figure ! Around 10 a.m., the hearse (the taptap you see on the picture) arrived and we followed it all the way to the cemetery on my moped and on a taxi-moped. Once at the cemetery, something happened that really touched me. Before they put the little coffin in the vault, the father decided to shed his shirt and cover his little boy's nude body with it. It was very moving.



I thought that the little boy's father would be upset with us since Israel died while with us, but that was not the case. Instead, a few days before the burial, he insisted that we help him care for his little girl. Four days before his son's burial, the father placed his daughter Jesula in our care. He truly feared for his young daughter since he has no income and no one to help him. Now, after only a few weeks, she is doing well. She was also suffering from malnutrition but now, she will be improving more and more. She truly is a beautiful little girl.



I also had to hire another lady to help Maryse during the evenings and overnight. If Maryse has to urgently go to the hospital with a young one, someone else must be available on the premises. The lady I hired is called Rachel, age 26, with a child of her own who also has cerebral problems much like Jean-Eddie. His name is Winchel and he is 1 year, 5 months. We have therefore decided to add him to the list of the eight children already residing here at the orphanage in need of help. In June, we should be welcoming in three more children between the ages of 8 and 10. They must, however, first complete their school year. At that time, we will have one dozen children. That should be the final tally for the time being, in order to give our finances time to improve.



Two weeks ago, Louise Lafond offered us a wonderful gift : taking us all to the beach ! The children of the orphanage had never before gone swimming at the beach. They could not stop talking about the salty water – they were so surprised ! It was great to see them play in the water. It will create good memories for them – and for me also.



We are moving next Saturday. Everyone here is really excited. More details concerning that day will be given on my next letter.



Oh, that all of you could come and see this orphanage for yourselves and see the joy that radiates in the children's faces! They are healthy, happy and blooming. We really have good children.



In Haiti, they say that children only obey when the stick or the belt is used, but not here. We operate with punishments and a lot of explaining and the children readily obey; yet, they are Haitians. Let us also say that we do pray a lot for the and that makes a big difference.



For those able to do so, take a week's vacation, come down and visit and stay with us. Come and visit Haiti; it could change your life ! Write us at asam.ministries@hotmail.comand reserve your room. We impatiently await you.



Thanks to everyone who supports us with your prayers, your encouraging words and with your financial gifts. None of this would be possible without your help. Thanks to everyone who takes these children's welfare to heart.



With all our love,



Sylvie and Angèle