dimanche

Décembre 2010

















































Bonjour,

nous voilà déjà en Décembre et nous recevons au Guest House notre dernière équipe de l'année. Nous irons dès la semaine prochaine passez quelques jours avec nos familles et amis au Québec. Nous sommes tellement heureux quand nous pouvons passer un peu de temps avec eux. Je ne pourrais pas dire par contre, que nous sommes heureux de venir dans le froid et la neige. Pour nous, c'est un contraste tellement soudain.




L'équipe que nous avons maintenant, est médicale, un médecin et trois infirmières, plus 5 autres personnes pour les aider. Ils sont formidable. Les haïtiens sont tellement reconnaissant de pouvoir rencontrer un médecin, beaucoup pour la première fois de leur vie. Ils rencontrent de 150 à 250 patients par jour et les conditions de travail ne sont pas à comparer avec les bureaux de médecin que nous connaissons dans nos pays. Ils pourront repartir d'Haiti en sachant qu'ils ont fait une différence dans la vie de plein de gens. Nous apprécions tellement le dévouement de ces gens. Merci à tous ces gens qui viennent aider Haiti.








































Je voulais vous parler de ces deux cas en particulier qu'ils ont dû soigner cette semaine. L'homme avec le bras brûlé s'était fait jeter sur lui un chaudron de pois collés bouillant par sa femme. Cette homme est alcoolique et n'habite plus avec sa femme et ses enfants. Mais lorsqu'il boit, il revient et les frappe et les blesse. Sa femme m'a montré plein de cicatrices sur son corps et des brûlures aussi. Donc, une journée elle en a eu assez qu'il frappe les enfants et lui a lancé le contenu de sa marmite. Était-ce une bonne idée ou non? Je vous laisse en juger.






Et la petite fille à côté de l'homme brûlé, elle, n'avait pas fait ses leçons, donc son père l'a frappé en plein visage et son oeil ne pouvait plus ouvrir tellement il était enflé. Les enfants, ici en Haiti, sont beaucoup maltraités et frappés par les parents, les professeurs et même par les voisins. Prions que le nouveau gouvernement pourra faire des changements en faveur des enfants. Aucune loi ne protège ces petits.











Et pour tous ceux qui se posent la questions concernant ''Comment était votre sécurité pendant les manifestations pour les élections?'' Et bien, tout c'est très bien passé. Notre quartier est très tranquille. Les voisins apprécient tous notre présence et ne nous feraient aucun mal, mais plutôt nous protégeraient. Sur la rue principale, en ville, il y avait des feux et des barricades, mais les gens étaient pacifiques. André est allé une journée et et les gens lui ont fait signe qu'il ne pouvait pas passer, la rue était bloquée. Personne ne lançait de roche ou n'avait de fusil, aucune violence. Ils veulent tout simplement qu'on les écoute en bloquant toute la circulation de la ville. L'équipe de New York n'a rien vue de tout ça, donc n'a ressentit aucun danger. Ils sont repartit hier, et tout les rues étaient ré- ouverte à la circulation. Quand nous regardions les nouvelles, ils parlaient que c'était comme une ville en état de siège ou comme à la guerre avec des coups de feu. Nous habitons à environs 10-12 minutes de la rue principale, et n'avons rien vu et entendu qui avait l'air de tout ça. Chez nous, pour la coupe Stanley, c'est pire que tout ça et on appelle pas ça la guerre. Faut être prudent avec les médias.















Je voulais aussi vous donner des nouvelles du petit Jean-Eddie que nous hébergions. Il est resté avec nous pendant 2 mois et demie et est retourné chez lui, dans le tents city, car chaque jour il faisait des progrès et la maman, Nadia, voulait retourner vivre avec sa famille. Il faut comprendre qu'ici, en Haiti, les coutumes sont différentes et nous devons les accepter. Le voisinage de la famille à Nadia commençait à dire des mauvaises choses à propos d'elle. Ils disaient qu'elle était paresseuse, qu'elle se faisait vivre par les blancs, qu'elle ne faisait rien pour aider sa famille. Donc, elle n'en pouvait plus et voulait partir car elle avait trop honte. Nous avons continué quand même, à lui fournir le lait du bébé et les légumes en pot.

Trois semaines après son départ, elle nous a dit que le petit avait encore attrapé du muguet dans la bouche et qu'elle avait besoin d'argent pour le docteur et les médicaments. André est allé lui donner 25$, ce qui est amplement nécessaire pour le docteur, les médicaments et pour de la nourriture pour eux aussi. Le vendredi, André et Angèle ont revus le petit et il n'allait vraiment pas bien. La mère avait acheté du méthylène pour sa bouche, mais n'avait pas l'air d'avoir été consulté le médecin (elle ne pouvait nous dire à quel endroit), mais plutôt pris l'argent pour autre chose. Ce qui avait semblé être du muguet le lundi était devenu comme des trous partout dans la bouche et le petit n'avait pas voulu boire depuis environ 7 jours et elle ne l'avait toujours pas apporté à l'hôpital. Donc le samedi matin, je partis lui rendre visite pour lui offrir de le prendre chez nous pendant la semaine, vu qu'un docteur devait arriver dans l'après-midi. ''Mais'', quand je vis le petit, mon cœur est tombé en morceau. Il était mourant. Il avait la peau et les os, un squelette. Et sa bouche, c'était horrible. Il devait tellement souffrir. Nadia, la maman, n'était pas là et c'était sa sœur de 13 ans qui s'en occupait. Il aurait pu lui mourir dans les bras.

J'ai réussi à parler à Nadia au téléphone pour lui dire que j'emmenais son petit à l'hôpital, car je ne voulais pas que les voisins pensent que je lui enlevais le bébé sans sa permission. Je me sentais tellement mal de voir le petit dans cette état. Je ne pensais pas que quelqu'un pouvait laisser un enfant souffrir autant. Après 4 hôpitaux, j'en ai trouvé une qui le prendrait. Les autres en voyant le petit, m'envoyait dans un autre hôpital, qui selon eux, le soignerait mieux vu son état.

L'hôpital de Tabarre s'en est occupé tout de suite quand ils l'ont vu. J'ai dû le laisser à l'hôpital pour l'après-midi avec la mère de Nadia qui était venu nous rejoindre, car je devais aller chercher une équipe à l'aéroport. Nadia n'était toujours pas là. Je suis retourné le voir en fin d'après-midi avec le docteur de l'équipe américaine. Sa spécialité est la pédiatrie, donc, il a examiné Jean-Eddie. La

première chose qu'il remarqua, est que le soluté ne coulait pas. Rien de très encourageant. Nous ne pouvions l'emmener chez nous, car il était trop malade. Il avait besoin d'examens et de prise de sang répété pour contrôler son sucre dans le sang. Il était totalement déshydraté.

Nous sommes retournés les visiter, le lendemain soir. Il avait le visage tout enflé. Le docteur américain pense qu'ils lui ont donné le soluté trop rapidement et que le surplus de liquide s'est répandu ailleurs dans la tête et les bras. Trop de liquide dans la tête, pouvait causer des séquelles neurologiques. Le docteur n'était pas certain qu'il en avait. Nous devions attendre de voir la suite. Le jour suivant, j'y suis retourné, mais sans le médecin, car il faisait une clinique médicale sur un tents city. Le petit semblait avoir empiré. Il avait comme un petit tremblement toutes les 10 secondes, ce qu'il n'avait pas auparavant. Son visage était toujours aussi bouffi et il avait peine à respirer correctement. Ils lui avaient piqué le soluté dans la tête, car ils n'avaient pas réussi à trouver une veine dans le bras.

J'ai voulu y retourner le jour suivant, mais des gens avait bloqués la route à plusieurs endroits, avec des grosses roches et des petits feux. Ils manifestaient de cette façon pour les résultats des élections. Personnes n'étaient là sur la rue, mais ils l'avaient bloquée.





















Donc, le lendemain j'y suis retourné et belle surprise, il avait pris du mieux. Son visage avait tout désenflé et il n'avait plus besoin de soluté. Il avait toujours le tube sur la tête, mais n'était pas connecté. Il avait cessé ses petits tremblements et respirait beaucoup mieux.


















































Jeudi dernier, j'ai pu le revisiter avec le docteur de l'équipe américaine. Le docteur fut vivement surpris de voir le changement. Il croit qu'il y a de l'espoir pour lui, car il pouvait voir de la vie dans ses yeux. Quand sa maman se déplaçait, il la suivait des yeux.














Je continue mes visites régulièrement à l'hôpital. Pour l'instant, rien d'autre n'a changé, mais ça viendra, je le crois. Cet enfant se bat très fort pour s'en sortir. Dès qu'il pourra sortir de l'hôpital, j'ai offert à Nadia de le prendre chez moi, pour au moins 6 mois et elle a accepté. Nous ferons tout pour qu'il reprenne du poil de la bête.



Je vous demande de prier pour lui, pour que Dieu lui vienne en aide.

Merci à tous pour votre soutien et vos

encouragements.

Sylvie, André et Angèle xxxxx


Sunday, December 2010

Hello, we are already in December and we are hosting our last team in the Guest house this year. This coming week, we are leaving to visit with family and friends in Quebec. It brings us great joy just to be able to spend some time with them. However, we are not thrilled having to renew with cold weather and the snow which, for us, is such a sudden contrast !

We are presently hosting a medical team : a doctor, three nurses and five people on staff to help them. They are wonderful ! The Haitians are so grateful in being able to meet a doctor, many for the first time ever. They treat 150 to 250 people per day. Working conditions do not compare with traditional doctors' offices we are accustomed to in our countries. The team will leave Haiti knowing they have made a tremendous difference in the lives of the people. We truly appreciate their devotion. Many thanks to each one for helping out.

Allow me to mention two individual cases they dealt with this past week. The man with the burnt arm had seen his wife throw him a boiling pot of peas that had stuck at the bottom. He is an alcoholic and no longer resides with his wife and children. However, when he drinks, he returns there to hit and injure them. His wife showed me her body covered with scars and burns. One day, she had had enough of his behavioral pattern of beating his children and threw him the contents of her pot. Was that a good idea or not ? You be the judge. The little girl on the right side had not done her homework so her father hit her squarely in the face so much so that one of her eyes could no longer open after being grossly swollen. Haitian children, even today, are badly beaten by parents, teachers and even neighbours. Let's pray that the new government will bring about appropriate changes so that the children will benefit and be better taken care of. No existing laws protect children.

For those of you with the following question : “How was your security status during the election uprisings ?” - everything went very well. Our neighbourhood is a quiet one. Neighbours appreciate our presence in their midst and would not harm us; on the contrary, they would do anything in their power to protect us. On the town's main street, barricades were put up and fires were set but the people were peaceful. André went down one day and was told he was not permitted to pass since the street was blocked off. No one threw stones or carried weapons, no violence. By blocking the city's thoroughfare and traffic, they simply want to be heard. The team from New York saw nothing of the happenings and therefore felt no danger whatsoever. The protesters left yesterday and the streets were once again open to traffic. On the news, they made it sound like the entire city was under siege or in a war with an exchange of bullets. We live approximately ten to twelve minutes from main street and saw and heard nothing that would even resemble such violent activity. Back home, during hockey's Stanley Cup celebrations, it is a lot worse yet no one calls that war ! The media sure has a way of projecting things...

I would also like to give you news concerning little Jean-Eddie whom we were keeping. He stayed with us over a 2 ½ month period before returning to his home in the “tent city” because, every day, he was improving and his mother, Nadia, wanted to return and live with her family. One must understand that here, in Haiti, things are different and we have to comply. Nadia's family's immediate neighbourhood had begun spreading negative rumors about her : she was lazy, living off white folks' goodness, in no way was helping her own family... no longer able to endure these things, she wanted to leave, feeling ashamed. However, we still continued supplying her with milk and canned vegetables. Three weeks following her departure, she told us that her baby was once again afflicted with thrush in his mouth and that she needed money for medical care and prescription drugs. André gave her $25 which amply provides for those basic needs plus food for herself. The following Friday, André and Angèle saw the baby once again and he really was not well. His mother bought methylene for his mouth but did not seem to have consulted a doctor (she was unable to tell us where she had gone to see one), probably having taken the money for other things. What seemed to be identified as thrush on Monday was transformed into cavities inside the mouth later on, the young one refusing to drink any liquid for over seven days. The mother had neglected to take him to the hospital during all that time. On Saturday, I went over to visit him and offered to keep him another week, especially since a doctor would be arriving the same afternoon. However, when I saw the condition in which the baby was in, my heart broke in pieces. He was a dying skeleton, only skin and bones. His mouth was in a terrible state. He was surely suffering. Nadia, the mother, was not present; his thirteen year old sister was caring for him. The baby could have died in her arms. I succeeded in talking to Nadia on the phone, telling her I was taking the young one to the hospital, not wanting the neighbours to think I was taking her child without her permission. I felt so bad seeing this precious baby in such dire straits. I never imagined anyone would allow a small one to suffer so much. After going to four hospitals, I finally found one that would take him in – all the others, upon seeing the condition of the sick child, ushered me to another hospital where, according to each one, he would receive better care elsewhere. The hospital located in Tabarre treated him as soon as they saw him. I had to leave him at the hospital during the afternoon with Nadia's mother who had come to join us while I went to the airport to welcome a new team. Nadia was still absent. Accompanied by the American doctor who had just arrived, I returned to the hospital to see him. Being a pediatrician, he quickly examined Jean-Eddie. The first thing he noticed was that the solution was not functioning – not encouraging news. Being too sick, we were unable to bring him home. He needed more tests and repeated blood transfusions to control the amount of sugar in his blood. He was completely dehydrated. We returned for a visit the following evening. His face was all swollen. The American doctor thought the hospital staff had given the child its solution too quickly and the liquid surplus had extended itself elsewhere in his head and arms. Too much liquid in the head could cause neurological after-effects. The doctor was uncertain whether he already had some. We had to wait to find out.

The following day, I returned, minus the doctor who was operating a medical clinic in one of the tent cities. The little one's condition seemed to have worsened. His body was slightly quivering every ten seconds , a condition he did not have before. His face was still all puffed up and he had difficulty breathing properly. The staff had entered the solution needle through his head since they had been unable to find a vein in one of his arms. I wanted to return the following day but the people had blocked off the road with large boulders and bonfires at different areas. It was how they manifested against the way the elections were tallied. No one was in the streets, however, they were blocked off.

I returned the following day and, lo and behold, the little one looked a lot better. His face was down to normal and no more solutions were required. He was no longer plugged to the tube inserted in his head. His quivering had ceased and his breathing a lot more normal.

Last Thursday, I was able to re-visit him with the visiting doctor. He was strongly impressed seeing the change. He believes there is hope for that child since he detected life in his eyes. When his mother moved around, he followed her with his eyes.

I continue to regularly visit the hospital. There are no new developments at this time, but I believe it will come. This child fight aggressively to come out of his situation. Once released from the hospital, I told Nadia I would be taking him back home with me for six months and she have agreed to it. We will work diligently to see that he becomes a healthy boy.

I am asking you to continue praying for him, that God would care for this situation. Thanks everyone for your support and encouraging words.

André, Sylvie and Angèle










jeudi

Groupe de l'église Nouvelle-Vie de Longueuil en Haiti Novembre 2010

Voici l'histoire d'une équipe qui passa une semaine chez nous dans notre guest house en Haiti,écrit par un membre de ce groupe qui, d'apres moi devrait un jour écrire un livre, tellement il a du talent .








































































Jour 1

Impossible de vraiment decrire par e.mail...
>
> L'equipe auparavant avait fait un travail exceptionnel mais etaient vraiment decu de manquer de temps pour achever l'ouvrage. Toutefois, Dieu a benit ces 5 familles par une autre equipe (Mission Nouvelle Vie) venue achever l'ouvrage de la premiere.
>
> Une multide de ptits mouns (enfants) virvoltent autour de nous constemment. Andre est notre ange gardien qui doit toujours intervenir pour au moins garder un espace minimal de 2' !!
>
> Notre patience a ete recompense lorsqu'un violent orage nous a prit par surprise... Et lorsqu'on dit violent, nous n'exagerons pas du tout. Une pluie torentielle a eclate, nous etions preoccupe par les outils mais le PARTY a eclate !! Les enfants dancaient avec une surrexcitation que nous avons rarement vue.
>
> Dieu a benit son equipe !
> - le systeme d'irrigation fonctionne
> - le systeme de recuperation d'eau aussi
> - les gens sont a l'habrit !!
>
> Les enfants dancent tous nues sous les colonnes de recuperation d'eau
> - les parents sont tous aussi heureux, ils remplissent une multitude de contenant avec l'eau recuperee. Nous sommes tous temoins de ce que l'eau peut simplement faire dans leur vie.
>
> Avant...
> Les gens sous les tentes devaient dormir debout en se tenant ensemble et en tenant dans leurs bras tous ce qu'ils possedent car l'eau s'infiltre sous les parois de leur tente et la terre reste moillee de longues heures après. L'odeur interieur est prenante a la gorge lorsqu'on rentre.
>
> Maintenant...
> Les 5 familles benient de Dieu ont chacune une cabine surelevee avec un base en beton. Ils ont maintenant des laterines et une douche. Tous les batiments ont ete relies par des goutieres afin de recuperer le maximim d'eau.
>
> L'orage a ete une benediction visuelle pour l'equipe qui nous motive. A poursuivre notre MIssion.
>
> Retour a la maison !! Whow Whow...
> Andre ... T'es pas serieux !!!
>
> La rue principale s'est transformee en riviere en un instant; imaginez les couloir secondaires !! Entre deux violent orage nous avons bouger. Le pick up charge d'hommes a plaine capacite et une multitude d'Haitiens qui essaient de s'agripper après le vehicule. Finalement, Andre finit par d'ecouler; c'est pire qu'un scenic, il pleut abondemment, nous sommes 5 dans la boite, 3 après le bumper arriere, les filles a l'habris dans la cabine du truck.
>
> A plusieurs reprises nous prenons des gagures non verbales avec les yeux on n'ose même pas parler la pluie nous couvre le visage et on s'agrippe. Andre n'a pas l'air a etre impressionne et poursuit sa course... On arrive, on arrive ! Y a plus de rue, juste de l'eau dans les rues mais pas des rues horizontales, tout le trajet est dans les montagnes.
>
> A l'arrivee,
> C'est pas fini... Tout le monde au douches, les hommes sous la pluies (avec une tenue descente) et les femmes en dedans.
>
> Ouff..
> Après tout on jase en attendant le souper avec une fatigue extreme, le soleil nous ayant taper sur la tete une partie de la journee, notre fond de teint s'est ameliorer grandement et nous allons certainement tous aller nous coucher de tres tôt.
>
> Tout une experience !
> L'equipe de Mssion Nouvelle Vie





























































Jour 2

> Incroyable !!
>
> Tout ce que nous avons fait en tuyau d'évacuation des eaux de douches a été arrache pendant la nuit par un voisin malcomode...
>
> Heureusement les familles nous ont accueillis avec une reconnaissance évidente. Ils avaient certainement peur que nous nous decouragions vue les dernières circonstances. La première equipe a donc achevé le 1er site... Et s'est déplacée a pied vers la seconde equipe a 10 minutes de marche a travers les sentiers et les rues.
>
> Le deuxième site... Nous avons construit un condo 10' x 12'. La MAMI des lieux nous a accueilli a bras ouvert et a fait l'accolade a la grande majorité des gens de notre equipe; elle nous a montre son habitacle actuelle 6x10 et ils étaient 6 a coucher a l'intérieur. De plus, il y avait une étagère pour disposer toutes leurs possessions. Le visage joyeux de cette dame est si magnifique.
>
> 1PM...
> Le premier site est complètement terminée et le second a 90%. Michel pour sa part s'est occupe de retaper l'électricité qui était quelque peu NON conforme et aurait peu poser quelques problèmes de sécurité. L'equipe est exténué. Andre nous a préparé une petite visite en ville en PM et un souper au restaurant. Douches + Dîner + Repos jusqu'à 3PM.
>
> La visite en ville...
> Tous a bord, nous nous dirigeons vers la ville. Les rues sont bondées de véhicule et Andre se frait un chemin dans cette masse en mouvement dans les deux sens ( pas de place a l'hésitation ici ). Les places publique sont bondées de monde qui commerce une multitude de produits variés, allant de la porte gigantesque en métal au chaussures usagées en passant par les meubles coloniales.
>
> Nous sommes tous témoins de la dévastation ! Il n'y a pas de mots qui puissent arriver a décrire ce que nous voyons. Des gens commerces dans les débris, d'autres sur le bord des rues... De toutes les rues. Plusieurs se mettent a l'abris sur des ruines encore debout et menaçant de s'écraser a tout moment. Comment peuvent-ils prendre de tels risques.
>
> Nous sommes allez voir le palais présidentiel, ou du moins ce qui en reste. Juste en face dans le champs de Mars ( magnifique parc ) il y a un TENT CITY. Andre stop le véhicule et nous demande si nous voulons marcher... NON MERCI ! Mais nous voyons la déception dans le visage de Sylvie et d'Angele. Il nous demande alors si cela nous effraie ? Moi-même de répondre que c'était pas particulièrement un besoin nécessaire de laisser le véhicule seul et de faire une petite promenade. Nous avions une bien meilleure vue dans la boite du camion. Il n'a suffit que quelques instants pour voir le pourquoi de la demande... Sylvie avait remplie un sac de bonbons et Angèle un autre sac de cahier a colorer et de crayons de cire qu'ils se sont mises a distribuer. VOILÀ la vrai nature de la demande, nous sommes alors tous parties pour une petite marche parmi les réfugiés. Nous allons nous souvenir longtemps de ce que nous avons vus la-bas.
>
> Nous repartons ensuite vers Petionville qui se trouve a flanc de montagne ou merveille de la nature et destruction se côtoie. Nos yeux de Nord Américain n'en reviennent pas, c'est si beau et en même temps si dévasté et pauvre. Andre entame la cote par la rue principale, pendant plus d'une heure il doit se faufiler dans cette mer de véhicules, oubliez l'espace sécuritaire d'une auto entre chaque car cette notion n'existe pas ici. L'espace d'une jambe suffit pour qu'un piéton se lance pour traverser. Que dire des KLAXONS en continuel utilisation, qui forme une symphonie de sons lourds a nos oreilles.
> Rendu au restaurant...
> Andre doit faire un Uturn en plein trafic !! Je dis a Sylvie... Yez pas en train de faire ce que je penses ? Et Sylvie de me répondre calmement, tu vas voir il va y arriver. Et oup! la , nous voilà devant le restaurant en un clin d'oeil. Et je demande de nouveau a Sylvie ou va-t-il stationner le véhicule, y pas aucune place a perte de vue ? Et Sylvie de me répondre encore d'un ton très calme et en riant... Ben juste la !
> Ou ça la ? Juste sur le trottoir a 2 pieds du restaurant. WHOW !! Rien n'est pareille ici.
>
> Nous avons eu un bon repas et nous sommes rentrés pour nous coucher. Trop exténué, j'ai malheureusement pas pu vous envoyer ce conte-rendue d'une autre journée bien remplie.
>
> Dieu benisse Andre et Sylvie, ils font un travail extraordinaire ici, qui a un impact direct sur des vies humaines en perils.
>
> Mr Guy































































Jour 3 Levée du corps un peu plus difficile ce matin mais l'equipe est aussi pétillante qu'hier et pret pour l'action. Nous avons deux Kays (maisons) aujourd'hui. Am va très bien et même nous avons pris de l'avance et nous manquons de stock.
>
> Nous profitons alors du break du midi pour collaborer a la distribution de nourriture qu'Andre et Sylvie ont mis sur pieds avec leurs économies personnelles au début afin de venir en aide aux familles démunies des environs.
>
> 84 familles viennent chercher un bol de riz ( marmite ) pour nourrir en moyenne 6 personnes pour environ de trois a quatre jours. Il y a 2 distributions par semaine ( mardi et vendredi )
>
> Ils reçoivent des dons de certains organismes mais ils doivent tout de même investir de leur poche régulièrement.
>
> Pour info...
> - 515 personnes sont nourrit / semaine
> - 22 poches de riz / sem a 15 a 25 $
> - 01 marmites = 25 repas
> - 01 famille de 6 pers = vivre 3-4 jours
> Une poche de Riz : nourrit 1 famille/mois échange avec voisin riz contre charbon
>
> Je pensais que la journée était fini... Ben non... On a accompagne Sylvie a l'épicerie. Elle est magnifique avec tous les jeunes de la rue, elle est d'une bonté exceptionnelle et d'une charité incroyable. Elle donne des sous aux tous petits, elle parle avec une gentillesse déconcertante a la Mami et aux ados qui nous approchent. Elle rit toujours. C'est admirable !
>
> Je ne vous parle pas du trafic !!
>
> Mr Guy

Jour 4 Nous avons encore une très belle journée ensoleillé et toute l'equipe est sur un dynamisme exceptionnel. A 8:00 on était près a partir. Il semble que notre corps s'est adapte a la température.
>
> Nous avons termine la Kay d'hier et nous en avons monte 2 autres complètement achevé. Andre a attribue les Kays aux familles et nous avons pris des photos des familles concernées. Tous étaient extrêmement heureux. Toutes les Kays ont été montées dans un champ de blé d'inde entoure de murs de beton
>
> L'equipe perforé de mieux en mieux dans une harmonie que tout entreprise lucrative desirerait avoir.
>
> Nathael... est notre maître charpentier qui calcule les matériaux et dirige les travaux de menuiserie.
>
> Raphael... Est notre conducteur et ses connaissances en construction nous aides grandement. Il a une attitude de travail vraiment plaisante.
>
> Richard... Est notre négociateur avec les habitants locaux. Ça fait 3 jours que je l'observe et a chaque site, avec des gens différents, il réussit toujours a impliquer les gens dans notre projet d'aide. Toujours en souriant.
>
> Dominique... Se sert de ses compétences d'infirmière auprès des gens locaux et de l'equipe en plus de toujours être prêt a nous aider; surtout dans l'installation des gouttières.
>
> Sonya... Est partout, toujours a cote d'une personne ayant besoin d'aide. Elle prévoit les coups a l'avance et est très précieuse pour seconder. C'est elle qui majoritairement a fixe les panneaux de tôle sur les murs
>
> Estelle et Louise... Forment une equipe pour finaliser l'intérieur de toute les maisons en posant des screens dans le haut des Kays pour empêcher les moustiques et les petits animaux d'entrer. Estelle est toujours souriante et Louise sourit même en se frappant le pouce avec le marteau.
>
> Michel... A prit un gros contrat d'électricité au GUESS HOUSE et tous ses temps libres étaient avec nous. Il est d'un calme renouvelé a chaque jour.
>
> Pierre... Pour sa part s'enquerit des ouvrages a faire a chaque jour et visite les sites avec Andre afin que nous n'ayons pas de problématique lors de l'exécution.
>
> ** Dieu a des raisons d'être fier de son equipe ici. Tout s'exécute dans une Symbiose incontestable avec une attitude joviale et un respect de chacun. Pourtant nous étions tous des étrangers il y a 3 semaines.
>
> Que Dieu préserve ses enfants, qui ont répondu a son appel et qui ont ce désir de service pour que son nom puisse briller auprès des plus démunies.
>
> Mr Guy

Jour 5 Jour du Seigneur
> -------------------------
> Nous nous deplacons vers l'eglise ou plus de 5000 chrétiens se réunissent pour louer et prier Dieu. Sur le parcours ruines et désolation encore sous nos yeux. Toutefois, Andre nous a fait passer aujourd'hui dans un cartier en reconstruction; ce qui nous a ouvert les yeux sur l'ESPOIR qui renaît en Haiti. Pas facile mais possible. Pour la première fois de notre vie nous pouvons vraiment prendre conscience du véritable sens de ce que cette phrase signifie:
>
> UN MOT, UN GESTE POUR QUE L'ESPOIR RENAISSE !
>
> Arrivée sur les lieux, une gigantesque tente abrite le culte extérieur. Les chants sont d'une empreinte particulière acheminés vers Dieu avec une sincérité profonde. Connaissant leurs conditions nous savons que les yeux fermes, il s'adresse vraiment a Dieu. En Christ, nous avons un lien planetaire que nul groupes, associations ou clubs ne peuvent avoir car le Dieu qui habite notre coeur est le même que cette belle dame noir en avant de nous. Il est surprenant de voir comment les Haïtiens sont fiers d'être enfant de Dieu. Ils sont tous vêtus de beaux habits pour louer Dieu malgré leur pauvre condition de vie hors du culte.
>
> Nous discutions justement ce matin sur le perron que notre intervention semble si infime face a ce que nos yeux voies. Mais Andre je joint a notre discussion en precisant le progrès part de quelque part et devient une amelioration face a la condition précédentes des familles secourues. Famille après famille, site après site notre empreinte est signifiante pour ces familles et les amenent a glorifier Dieu.
>
> Je souhaite de tout mon coeur d'avoir une autre occasion de voir une eglise entière prier et louer Dieu les yeux fermes (sans écran pour lire les paroles). Point de regards furtifs pendant les chants, a gauche, a droite, en avant ou en arrière... Que des gens en communication profonde avec leur Dieu.
>
> Bref résumé de la prêche
> ------------------------------------
> Ne commencez pas votre journée avec l'immensité des choses a accomplir, ne la débutez pas avec vos réflexions et vos inquiétudes... Commencez votre journée avec une relation sincère avec Dieu, en le priorisant LUI ! Lorsque vous atteignez la maturité spirituelle dans votre relation, alors vous verrez les choses différemment; rien n'est impossible a Dieu. Ayez cette attitude d'écoute et soyez des instruments entre ses mains. Vous deviendrez de plus en plus fort en sa presence et c'est a ce moment que vous pourrez dire a cette montagne de bouger: ça peut-être une montagne d'inquiétudes, une montagne d'incertitudes ou encore une montagne de soucis quotidiens. Dieu peut faire fuir la montagne devant vous si vous lui demandez avec une foi sincère.''
>
> Point de certitude dans le malin.
> - Anxiété
> - Doutes
> - Frustrations
> - Incertitudes en l'avenir
> - Désir d'écouter ses mauvais conseils
> - il veut vous TROMPER
> ATTENTION... Il veut vous tromper !!
>
> SOYEZ sur vos gardes !
>
> Si l'un de votre famille veux aller danser un little Boogie avec le diable... Vous l'empêché, vous l'empêché. Aucun avenir avec le diable. Priez pour lui et agissez pour le sauver. Si ti-monsieur voit devant soi passer belle jolie madame passer devant lui en se trimoussant, ALORS ATTENTION... dit NON. Dit NON. Ne va pas dans le péché ! Ce style de vie n'est pas de Dieu. Ne te laisse pas séduire. Résiste et Satan fuira loin de toi a la recherche d'une autre victime plus facile que toi. Le démon essaie toujours de minimiser l'impact du péché sur ta vie. Mais devant Dieu, le péché reste le péché.
>
> Dieu veut des bénédictions pour toi.
>
> Marchez selon l'esprit et vous n'accomplierai pas les désirs de la chair.
>
> Vous devez prioriser Dieu chaque jour afin de raffermir la chair qui est faible. Vous devez vous laissez bénir par Dieu car Dieu vous regarde par la fenêtre des cieux.
>
> ------------------------------------------------------
>
> Dîner au MacEpi ( style de McDonald local)... Nourriture excellente.
>
> ------------------------------------------------------
> PM
> Nous allons chercher une petite maman dans un immense TENT CITY de 6000 personnes. De nouveau dans le TAP TAP. Les chemins sont aussi raboteux que par tous les autres que nous avons vue jusqu'à maintenant, Sylvie a un grand plaisir a nous faire passer les têtes dans les branches (en toute sécurité cependant ) et nous arrivons finalement au camp.
>
> WHOW !!
> Plus personne ne rit maintenant.
>
> L'émotion est palpable et indescriptible mais elle se lit dans nos visages. Le silence est la seule expression pour l'instant...
>
> C'est gigantesque et a perte de vue. Sylvie nous invite a descendre et de l'accompagner pour allez chercher la petite maman d'a peine 17 ans qu'Andre et Sylvie ont recueillie chez eux pour tenter de sauver le bébé. Le petit est tout moue et Sylvie le prend sur son épaule, il n'est vraiment pas bien. Il a 15 mois mais en parait a peine 8 mois tant il est maigre et petit, et ça ne va pas du tout. Angèle reste avec eux pendant que nous faisons une brève visite des lieux. Nous serions porte a partir immédiatement (pensant en Québécois que nous sommes) mais nous oublions que c'est ici leur maison, pourquoi se hâter car le bébé est en sécurité, Dieu a son sort entre ses mains.
>
> Sylvie nous dirige vers le chemin principal et nous montre des détails que tout être humain préférerait ne pas voir en fermant les yeux et passant notre chemin. La réalité a l'intérieur du camp est encore plus impressionnante que ce que nous avions vue de l'extérieur.
>
> Toutefois, il faut dire qu'OXFAM, USAID, UNICEF font un travail exceptionnel du cote sanitaire et des structures organisationnelles, de la disposition des tentes et fourniture de toiles de remplacements. De large fosses son creuses pour évacuer l'eau en cas d'orage violent. Et nous pouvons voir des petits magasins de fortunes qui approvisionnent en service de base tous les habitants. Du cote moral des Haitiens... Les jeunes tournent autour de nous avec une énergie abondante et un enthousiasme déconcertant. Pour les plus vieux, ça va aussi. Nous voyons bien qu'ils se sont organisés et pris en main. Merci Sylvie pour avoir insiste pour cette visite. Loin de moi l'intention de minimiser leur situation, cependant ils sont en sécurité, dans des abris convenables et bien organise. La situation reste toujours EXTREMEMENT critique mais ce qui me frappe c'est l'attitude de ce peuple. Nous repartons finalement vers le GUESS HOUSE avec maman et bébé.
>
> BONNE NOUVELLE au souper Maman vint avec le bébé et après un bain pour l'hydrater et un repos paisible, il apparaît en bien meilleur état qu'après-midi. Vraiment surprenant ! Dieu merci !
>
> Pour cette nuit, nous nous préparons pour un ouragan qui se dirige droit sur nous ( ne vous inquiétez pas pour nous car le GUESS HOUSE est un vrai BUNKER tout en beton ) nous sommes en sécurité. Mais nos plans de bâtir deux autres KAYs demain vont peut-être changer quelques peu.
>
> Derniere nouvelle... Il semble que l'ouragan pourrait devier sur la Jamaique !!
>
> Merci Seigneur,
>
> Mr Guy

Jour 6 Surprenant que l'equipe soit toujours en forme. Deux autres Kays a faire aujourd'hui mais celles-ci sont très mal situées, dans un espace restreint et nous devons transporter les matériaux un a un sur un parcours sinueux a travers plusieurs petits sentiers sur une longueur de plus de 250pi. Allez, retour, encore allez et de retour pendant toute la journée ! L'equipe est exténué encore une fois mais fier de leurs réalisations. Vraiment pas facile ceux-la !
>
> Je dis leurs réalisations... Pcq j'avais un petit problème d'instestin ce matin (pas surprenant c'est ma partie fragile). L'énergie a aussi été siffonnee. Toutefois j'ai pu accompagner Andre plus tard en AM pour faire réparer le ''converter'' qui a saute hier mais tout était ferme a cause de la fête des morts (Halloween).
>
> Nous avons donc magasine pour Sylvie vue que nous étions en ville. Arrêt au premier magasin... La rue est remplie de monde de part et d'autre de la rue. On avance péniblement et je regarde attentivement en avant au cas ou Andre n'aurait pas vue une personne. Soudain il essaie d'embarquer sur le trottoir et n'y arrive pas, je me tourne vivement pour voir s'il a un malaise ! Mais non, la loi Haïtien ne permet pas le stationnement dans la rue... Il faut avoir au moins deux pneus sur le trottoir. Deux marchands occupaient déjà la partie du trottoir a moitié et maintenant notre camion occupe l'autre. Je me suis calme lorsque j'ai remarque que les marchands se sont levés les pieds et lui faisaient signe de se coller!! On arrive péniblement a sortir, traverse la rue sans se faire tuer et d'un bon je rentre dans le magasin général colle sur lui. Il demande a la dame si elle a du riz et elle fait signe que non... Et nous voilà repartie vers le véhicule et on repart pour le second magasin. Tourne a gauche, tourne a droite, toujours une foule dans les rues et je suis tout mêlé. Soudain, il crampe a gauche et essaie d'entrer dans un espace a peine grand pour un bicycle a pédale !! Andre tu rentres pas... Andre tu rentres pas. Et un homme l'accoste avec un grand sourire et lui dit de ne pas bouger, il va faire tasser le gros camion afin que nous rentrions. Par la suite, j'ai compris que c'était l'homme qui chargerait notre camion par la suite. Andre demande du riz... Le jeune homme lui dit qu'il en a... Quel prix ?
> ... Réponse de l'homme (j'ai rien compris !! )... Andre lui répond trop $$$ ? Vient-en Guy on s'en va ... T'ai pas sérieux... Viens-t-en... L'homme change soudainement d'avis... On rentre de nouveau en dedans... Et ils negocissent ensemble... Andre répond de nouveaux... Trop cher $$$... Ok Guy on s'en va maintenant, ce gars ne veut pas faire des affaires aujourd'hui... L'homme change encore d'idée et finalise a presque moitié prix du prix initial !!! Whow. A la grosseur que j'ai je me prépare a aide le pauvre petit homme qui charge les poches de 50 lbs, le type est gros comme mon bras... Soudain, Je le voie apparaître avec cette grosse poche dans les bras et une autre sur la tête... Oui,oui une deuxième sur la tête et le gars pèse a peine 125lbs et il transporte 100 lbs.
>
> Finalement on se met en route et il appel de nouveau Sylvie. As-tu besoin des légumes ? Et nous revoila soudainement de nouveau sur le trottoir. Viens-t-en ! On rentre dans le marcher et il salut plusieurs personnes sur son chemin, tout le monde semble le connaître c'est incroyable. Il négocie avec un et avec un autre, puis un troisième veut aussi négocier. INCROYABLE... Du jamais vue pour ma part. Les gens ont vraiment un plaisir a négocier avec lui et ça se voit. Soudain il me donne l'argent et me dit de payer...EUH ! Ce qu'il faut savoir c'est qu'il y a trois type de monnaie en Haiti:
>
> 1. Dollars Haïtien ( qui n'existe pas )
> 2. La gourde
> 3. Le dollars US
>
> Dollars Haïtien x 5 = gourde
> Gourde / 40 = US
> Mais tu paies en Gourde ou en US seulement. ( Pas facile celle-la )
>
> Bon, la nego commence et Andre se vire de bord et me fait un clin d'oeil... Trop $$$... Le gars le relance... Andre dit Non et on s'en va... Le gars crie a Andre ça va ! Bon celui la était facile. La deuxième est une vieille dame... Même scénario et la nego commence pour des obergines... Finalement la dame dit Ok et sourit a Andre, elle aime vraiment la façon qu'il négocie avec elle... Et Andre voit qu'elle a eu gain sur lui et lui demande d'ajouter 3 fruits de plus... Et devinez quoi ? ELLE AJOUTE les fruits avec sourire. Sur notre chemin de sortie, la jeune fille du début lui revient avec une négociation intense pour des patates !!! Ensuite, Andre lui demande combien ses carottes... et c'est repartit... son prix ne le satisfait pas du tout. Je lui offre de prendre les sacs et on part... Finalement la fille change d'idée et il tourne de bord subitement face a face avec moi qui venait juste de me pencher pour eviter une toile, et la nego reprend de nouveau pour approx 12 carottes !!! Toutefois la fille fait l'erreur de lui demander la charité pendant la nego... Je me suis vite aperçu qu'en nego Haïtienne on ne mêle pas les choses. Et Andre lui dit en JOKE c'est toi qui devrait me donner de belles tomates pour avoir osée me demander la charité pendant la nego, je donne a toi toujours avec plaisir parce que ça me fait plaisir de le faire mais la on fait des affaires !! Juste comme nous partions, la jeune fille s'est excusée et lui a remis 4 belles tomates en remerciement de son honnêteté. Toujours aussi incroyable, tous les marchands ont été témoins et tout s'est fait avec un respect mutuel. A notre départ c'est une multitude de BYE BYE que les marchands nous adresse.
>
> C'était juste un petit arrêt pour l'achat de légumes !
> ---------------------------------------
> De retour au GUESS HOUSE il s'enquerit de ma santé (ca va) et on repart pour voir l'equipe. Tous étaient a bout de force, le soleil les frappent de plein fouet et l'air ne circule pas entre les bâtiments. Et il faut se souvenir de l'accès difficile au site. La décision est prise. On arrête, on en peut plus!!
>
> Après une petite sieste du midi tout le monde est d'avis qu'il faut les terminer pour les familles... Et c'est unanime.
>
> Ça fait 25 ans que je dirige du personnel en entreprise et je n'ai jamais vue une equipe comme celle-ci. Ce sont des BENEVOLES et aucun ne tire de la patte. Tous ensembles et avec une fierté personnelle pour le bien-être d'autrui.
>
> Dieu puisse être glorifie !
>
> Mr Guy